Les questions pièges en entretien d’embauche
Les entretiens d’embauche sont toujours une source de stress pour les candidats. C’est pourquoi il est important de bien s’y préparer, cela vous permettra de vous sentir plus à l’aise et d’éviter les hésitations ou les erreurs devant votre ou vos interlocuteurs.
Voici une liste de questions pièges pour vous préparer au mieux aux entretiens :
Quelles sont vos prétentions salariales ?
Pour préparer cette question, n’hésitez pas à réaliser un benchmark sur les rémunérations en fonction des structures des entreprises, de votre projet professionnel ainsi que de votre parcours.
N’hésitez pas à vous renseigner ! Car cette question est souvent posée lorsque l’on essaie de vous tester sur votre expérience de marché.
Ce Benchmark est essentiel car il vous permettra d’évaluer votre rémunération au plus juste. Si vous êtes 30% au-dessus de votre salaire cible, cela montrera à votre recruteur que vous avez de trop grosses prétentions et que vous êtes déconnecté du marché. Si vous êtes 20% en-dessous, cela traduira un manque de confiance en vous et une sous-évaluation de vos compétences.
Si la question ne vous est pas posée, abordez le sujet de façon fluide, sans être agressif : « Pouvez-vous me préciser le niveau de rémunération attendu ? ».
Les recruteurs vous demanderont alors combien vous attendez pour ce poste. Appuyez donc votre argumentaire sur votre benchmark, cela rendra vos propos plus crédibles.
Il se peut que votre recruteur vous propose un montant inférieur à celui imaginé. Il faut vous montrer ouvert et souple tout en essayant d’orienter la conversation en votre faveur : « Pensez-vous que si une collaboration est envisageable entre nous, un effort pourra être fait ? » N’hésitez pas à expliquer ce que vous allez appoorter concrèteemnt à l’entreprise et à exposer vos compétences et qualifications, tout en restant modeste.
Où vous voyez-vous dans 5 ans ?
Ici, il faut éviter d’avoir une ambition démesurée ou de faire de l’humour. Soyez pragmatique. Expliquez votre projet professionnel ce qui vous attire dans cette structure précise, soyez à l’écoute et ouvert. Evoquez votre réflexion, votre processus de décision quant à votre évolution au sein de l’entreprise.
Il est également essentiel de faire des recherches en amont sur l’entreprise pour connaître les perspectives d’évolution et les différents postes accessibles.
Que faites-vous de votre temps libre ?
Cette question permet au recruteur d’en savoir plus sur vos passions, vos centres d’intérêts et vos expériences. Explosez ceux qui sont le plus qualitatifs.
Votre interlocuteur cherchera sûrement à en savoir plus, il est donc important de ne pas mentir sur votre CV. Votre recruteur pourra ainsi mesurer votre ouverture d’esprit, votre intérêt pour le monde. C’est en quelque sorte un prétexte pour découvrir votre personnalité, de savoir si vous êtes capables de gérer plusieurs projets en parallèle et de s’assurer de votre culture générale.
Pourquoi vous et pas un autre ?
Ici, on vous pousse à faire une comparaison entre vous et les autres profils que peuvent rencontrer les recruteurs.
Il ne faut surtout pas rentrer dans cette comparaison, c’est dangereux et présomptueux.
Il faudra donc vous concentrer sur trois thèmes :
- Votre motivation
- Vos compétences
- Votre personnalité
Ces trois thèmes sont essentiels pour répondre à cette question en évitant la critique.
Quelles sont vos qualités ? Vos défauts ?
Ces questions vont être posées pour tester trois territoires :
- Votre honnêteté
- Votre maturité
- Votre capacité à évaluer votre environnement : les personnes qui ont du recul sur eux-mêmes ont une bonne capacité à évaluer leur environnement. Chaque fois que l’on arrive dans une équipe, on ressent le besoin de repérer les personnes honnêtes, celles qui vont vous aider, vous faire grandir… C’est exactement ce que recherche le recruteur, il veut voir si vous avez les capacités de manager une équipe.
Cette question vous permettra de faire la différence, de vous démarquer des autres candidats.
Il faut cependant toujours expliciter vos propos par des exemples précis.
Que seriez-vous prêt à sacrifier pour le travail ?
Il s’agit ici d’une question difficile puisqu’il faut prouver à votre futur employeur que vous êtes prêt à sacrifier certaines choses pour faire fonctionner l’entreprise. Mais ces sacrifices ne peuvent pas être illimités !
Par exemple :
Vous avez une deadline à respecter sur un projet, qui vous pousse à travailler de 7 heures du matin à 2 heures du matin pendant une semaine.
Si cela ne vous dérange pas, précisez le tout en indiquant que pour être efficace, il vous faudra retrouver les semaines suivantes une rythme moins soutenu pour vous reposer et assurer le bon fonctionnement de l’entreprise.