Le 20 septembre dernier, le gouvernement a dévoilé une partie de son plan logement pour les cinq prochaines années. Un plan très controversé qui pousse au débat.
Jacques Ménard, le Ministre de la Cohésion des territoires souhaite, par ces mesures, gérer au mieux les dépenses publiques.
On le sait depuis déjà plusieurs semaines, du côté des APL, le ministre a annoncé une baisse de 5 euros pour tous.
Une mesure qui en a fait sourire certains et en a agacé d’autres.
En effet, il s’agit d’une baisse dérisoire mais qui affecte surtout ceux qui gagnent le moins.
Il en va de même pour les logements sociaux, ou HLM, dont les aides baissent de 60 euros par mois.
L’idée d’Emmanuel Macron est de contraindre dans le même temps les bailleurs à baisser du même montant leurs loyers.
Mais ce plan logement n’annonce pas que des baisses d’aides. Le gouvernement prévoit de construire plus de 80 000 logements, soit plus de 30 000 logements que lors du précédent quinquennat.
Un plan avantageux pour les jeunes puisqu’il prévoit 60 000 logements étudiants de plus ainsi que la construction de 20 000 logements pour les jeunes diplômés et les jeunes actifs.
Le gouvernement souhaite par ailleurs favoriser « l’habitat intergénérationnel », notamment par une mesure qui vise à exonérer d’impôts les revenus perçus par les locataires souhaitant sous-louer une pièce de leur logement à un étudiant.
Cette mesure vise à inciter les personnes âgées à accueillir davantage d’étudiants chez eux.
Ce plan logement prévoit enfin un dispositif concernant les jeunes actifs qui doivent souvent se déplacer. Il s’agirait de créer un bail de courte durée appelé « bail mobilité adapté à la vie professionnelle ». Un bail qui pourrait aller de 1 à 10 mois sans dépôt de garantie.